À mesure que le développement des normes 6G progresse, les décisions relatives à l'architecture système qui détermineront l'orientation à long terme de ce développement devront être prises dans un délai relativement court. Gabriel Brown, analyste principal chez Omdia, souligne que le défi consiste à concevoir un système capable d'évoluer en permanence pour répondre aux exigences de services avancés et à grande échelle de 2040, tout en garantissant la viabilité économique de son déploiement initial dans le cadre du modèle économique actuel. Le 3GPP ouvre la voie à une « architecture unique » pour la 6G La 6G adoptera d'emblée une architecture autonome (SA), basée sur une architecture unique. Tel était le message clair véhiculé par l'écosystème des réseaux mobiles lors du lancement des recherches sur la 6G dans la Release 20 du 3GPP. Il existe un quasi-consensus au sein de l'industrie : la 6G requiert une architecture plus simple, offrant moins d'options que la 5G, et un déploiement à grande échelle plus rapide. Ces points de vue ont été largement discutés lors de la réunion plénière du groupe de pilotage technique 6G du 3GPP en mars et se reflètent dans les programmes de deux projets de recherche approuvés en juin : « Étude sur l'architecture du système 6G » et « Étude sur la radio 6G » (également connue sous le nom de 6GR). Dans la pratique, une architecture 6G SA impliquera probablement le déploiement du RAN 6G sur un spectre 5G partagé et sur un nouveau spectre 6G (comme les bandes moyennes supérieures ou la bande FR3 « dorée »), connecté au cœur de réseau 6G. L’objectif de cette architecture est de permettre une migration rapide et économique vers la 6G SA. MRSS + Nouveaux équipements radio 6G + Nouveau réseau central 6G L'architecture 6G SA proposée repose sur le partage de spectre multi-RAT (MRSS). Le MRSS utilise une couche physique 5G « porteuse simplifiée » compatible avec les futures générations afin de fournir un mécanisme de partage 5G/6G à faible surcharge, évitant ainsi les graves problèmes d'interférence rencontrés dans le partage dynamique de spectre (DSS) 4G/5G. Le MRSS jouera un rôle clé dans les phases initiales et intermédiaires du déploiement de la 6G. Le partage du spectre des bandes basses et moyennes fournira la couche de couverture de base pour la 6G. Ce modèle est avantageux pour les investissements car il permet la réutilisation des équipements radio et des antennes 5G existants. Dans sa forme la plus simple, cette architecture ne requiert que des mises à niveau de la bande de base (potentiellement de simples mises à jour logicielles), un réseau central (issu du réseau central 5G) et des équipements compatibles. Toutefois, pour répondre aux exigences de capacité et de performance, la 6G nécessitera également de nouvelles fréquences, ce qui impliquera le déploiement de nouveaux équipements radio de part et d'autre de l'interface radio : les appareils mobiles et le RAN. Le principe de base est illustré dans la figure 1 ci-...
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